samedi 7 mars 2015

lundi 2 mars 2015

Un ami ...


Un ami, c'est celui qui voit clair en vous, et qui continue à apprécier le spectacle.


dimanche 1 mars 2015

samedi 28 février 2015

Un sentiment très doux, de qualité très noble ...

Jacques de Lacretelle, Silbermann


J’avais été au temple avec ma mère ; puis, à la sortie, je l’avais laissée. Je ressentais toujours quelque exaltation après le service religieux ; mais cette exaltation, je trouvais délicieux de l’user à des choses profanes. J’aimais me promener seul, dans le Bois, et, encore ému par le bourdonnement grave de l’orgue, excité par l’allégresse des cantiques, j’aimais me livrer, en cet état d’ivresse spirituelle, à une activité tout animale : courir, bondir à travers les buissons, aspirer l’odeur de la terre et des feuilles, me laisser toucher par les vivants effluves de la nature. Puis, ayant levé par hasard les yeux vers le ciel, je m’arrêtais, non pas calmé mais comme frappé d’amour. La vue d’un nuage voguant dans l’azur avait réveillé ensemble mon cœur et mon imagination. Tout frémissant, je soupirais vers un sentiment très doux, de qualité très noble, et je rêvais aux aventures où il m’entraînerait. Le plus souvent, ce sentiment se cristallisait sous la forme d'une amitié, où se mêlaient indistinctement une alliance mystique, une entente intellectuelle et un dévouement de toute ma chair.


vendredi 27 février 2015

mardi 24 février 2015

Bernique

Je suis une bernique ...Bernique /bɛʁ.nik/ nom féminin

Mot emprunté au breton brennig.



  1. (Ouest de la France) Nom vernaculaire d’un coquillage communément appelé patelle sur la côte Atlantique et arapède en Méditerranée.

              Dimanche, nous sommes allés à la pêche aux berniques près du Croisic.

  2. Personne qui recherche abusivement le contact des autres
              Quelle bernique, je me la suis coltinée toute la matinée !

  3. (Populaire) (Vieilli) Utilisé pour dire non ou rien avec une nuance de désappointement.

              Je leur donnais des cigares et ils n'aimaient pas le tabac.
              Alors, bernique, c'est fini. Plus de cadeaux.
               — Georges Duhamel, 1938)

dimanche 22 février 2015

samedi 21 février 2015

vendredi 20 février 2015

jeudi 19 février 2015

A propos d'épuisement ...


"C'est assez paradoxal. .. mais la fatigue diminue les capacités de récupération. .. c est là que nous devons être vigilants pour éviter cette zone grise qui nous mène à l'épuisement ... le savoir ne suffit pas, la vigilance active est nécessaire. .. les gardes fous, bienvenus..."

PS :  je conserve sur cet espace toutes tes paroles dont je veux me souvenir ... et puis, c'est une façon de te faire participer à ce journal ...

mercredi 18 février 2015

Whiplash



Magnifique ... tellement intense ... 
 j'aimerais beaucoup le revoir avec toi ... 






mardi 17 février 2015

Je me sens toujours heureux, savez vous pourquoi ?


"Je me sens toujours heureux, savez vous pourquoi? Parce que je n'attends rien de personne.

Les attentes font toujours mal, la vie est courte.
Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez vous : 
Avant de parler, écoutez.
Avant d'écrire, réfléchissez.
Avant de prier, pardonnez.
Avant de blesser, considérez l'autre.
Avant de détester, aimez et avant de mourir, vivez !"

William Shakespeare

lundi 16 février 2015

Quand les dés sont jetés ...













Cet extrait que j’ai trouvé un jour inscrit sur un mur m’a beaucoup touchée.

Il m'a fait penser à ma vie et à celle 
d'autres personnes que j'aime autour de moi ...



dimanche 15 février 2015

samedi 14 février 2015

Test ...











A suivre ...

vendredi 13 février 2015

Betty

Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s'avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister. Ensuite, que s'est-il passé ? Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation.J'aurais dû voir les signaux de danger.J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait.J'aurais dû ...J'aurais dû ...J'aurais dû... Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse. La police ne cherche pas d'autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable. 

Certains en disent : "Formidable roman avec un retournement de situation imprévisible en milieu de récit:un véritable électro-choc. Si l'intrigue parait un peu conventionnelle au début,elle se densifie au fil des pages et donne lieu à un formidable suspense psychologique." 
et je suis bien d'accord !

D'autres : "ce livre est une déception. Il n'a rien des qualités des autres livres de Indridason. À oublier." pas moi ... 

... j'espère que tu aimeras !

jeudi 12 février 2015

Escapade

Petit indice


A suivre ...

mercredi 11 février 2015

Gifle et caresse ...

Petit indice ...



A suivre ... ;-)

mardi 10 février 2015

Juliette et/ou moi ...


Ce que tu m'as dit d'une certaine ressemblance avec Juliette Greco m'a intriguée. En faisant des recherches sur Internet, je me suis sentie effectivement plutôt en phase avec ses propos ...

Dans l'interview suivant, certaines réponses ne sont pas de Juliette Gréco ;-) 



A suivre ...

lundi 9 février 2015

dimanche 8 février 2015

QUIZZ Sunshine

Après quelques péripéties, voici 20 versions d'une de mes chansons préférées ... 
lesquelles reconnaîtras-tu ?



Je suis curieuse de connaître ton score ...




samedi 7 février 2015

vendredi 6 février 2015

jeudi 5 février 2015

Le plaisir, les poisons ...

Qu'as-tu fait de tes plaisirs ...
Qu'as-tu fait de tes poisons ...
Qui te fait jouir ...
Qui te procure l'abandon ...
Qui te fait frémir ...
Qui te donne des illusions ...
Qui vois-tu pour l'avenir ...
Qui vois-tu monter au front ...


Un extrait de l'ambiance LIVE ... un régal ;-)
 J'aimerais bien que tu répondes aux questions ...


mercredi 4 février 2015

Toutes tes casquettes ...

Comment parviens-tu à ne pas les confondre ;-)

mardi 3 février 2015

???

Qu'évoque ce dessin, pour toi ?
toute réponse est la bienvenue même celles qui ne comporteraient pas 5 lettres en terminant par un e

lundi 2 février 2015

Citation

Je ne suis pas assez jeune pour tout savoir.
Les Pensées (1992)
Citations de George Bernard Shaw
Read more at http://www.dicocitations.com/citations/citation-117039.php#WTJSlZhLPLjTXHcv.99

dimanche 1 février 2015

Bloody Mary




Différentes origines présumées (*) : 

  1. Pour certains, il tient son nom de la reine Marie Ire d'Angleterre (Marie Tudor, surnommée Bloody Mary « Marie la sanglante »). Réputée cruelle et sanguinaire, elle doit son surnom à sa politique de persécution cruelle et sanglante des anglicans durant son règne entre 1553 et 1558.
  2. Le nom de l’écrivain Ernest Hemingway y est également associé. Lorsqu'il buvait de l'alcool, il craignait les colères de sa femme, Mary Welsh, qu'il surnommait Bloody Mary (satanée Mary / maudite Mary...). Ce serait au bar de l'hôtel Ritz de Paris que l'écrivain aurait demandé à Bertin, un barman du palace, de lui créer un cocktail « sans odeur » après lui avoir dit « ma femme ne veut plus que je boive. Quand je rentre, elle respire mon haleine et elle m’engueule ».
  3. D'autres racontent que c'était le cocktail favori de Mary Poppins dans le film érotique de 1964 adapté du roman du même nom de Pamela L. Travers publié en 1934. Dans cette version, Mary Poppins est une jeune femme dont la virginité sans cesse renouvelée éveille chaque matin l'instinct bestial du père de famille où elle est placée comme fille au pair.
  4. On raconte également, dans la région de Pampelune en Espagne, que le Bloody Mary doit son nom à la célèbre pirate anglaise Mary Read, qui s'est illustrée au cours du xviiie siècle, auprès du légendaire pirate britannique, Jack Rackham. Son courage et sa brutalité au combat lui ont valu le surnom de Bloody Mary.
(*) une de ces versions n'est pas reconnue par Wikipedia ... laquelle ... ne triche pas ;-)


Quelques autres interprétations :

· Bloody Death : Whisky, Tequila, Vodka, Rhum, Gin, sirop de grenadine.

· Bloody Bishop : Sherry en même quantité que la vodka.

· Bloody Fairy ou Red Fairy : Absinthe à la place de la vodka.

· Bloody Geisha : Saké à la place de la vodka.

· Bloody Matador : Tequila à la place de la vodka.

· Brown Mary ou Whisky Mary' : Whisky à la place de la vodka.

· Bloody Pirate : Rhum à la place de la vodka.

· Bloody Scotsman : Scotch à la place de la vodka.

· Bloody Molly : Irish whiskey à la place de la vodka.

· Bloody Maureen : Guinness à la place de la vodka.

· Ruddy Mary : Gin à la place de la vodka.

· Bloody Caesar ou Caesar : Clamato (mélange de jus de tomate et de bouillon de palourde) à la place du jus de tomate.

· Virgin Mary : Sans alcool, jus de tomate et épices.

· Bloody Trash : Vodka et jus de tomate en même quantité.

· Michelada Clementina ou Chelada : Bière mexicaine à la place de la vodka.

· Red snapper : Gin à la place de la vodka.

Je goûterais bien le Bloody Caesar ... et toi, lequel choisirais-tu ?



samedi 31 janvier 2015

MIAM

ça c'est excellent ...
un plat de terroir
que j'ai dégusté ce soir !

vendredi 30 janvier 2015

jeudi 29 janvier 2015

L' Angle Alpha ...



... et le coaching ;-) 

AvR : Il y a un autre procédé qui à mon sens est très réussi et cette technique de . . comment nommer ça . . surimpression. Vous projetez des images sur un drap sur la scène, et y compris à un moment, vous projetez comme un transparent sur le visage d’une des actrices sur lequel vous dessinez. Donc on a l’impression que vous êtes en train de la maquiller, le texte raconte l’aliénation . . ( JB : par le coaching ) . . de cette personne, . . ( JB : le coaching en fait ) . . voilà . .

JB : C’est pour montrer comment le coaching est une technique d’intériorisation des contraintes extérieures. C’est le . . dans le texte de Frédéric, il explique comment les nouvelles stratégies du management consistant à développer du coaching, ça consiste à faire croire au travailleur que . . heu . . les désirs qu’on lui fait rentrer de force dans le crâne sont en en fait ses désirs propres, et que c’est bien lui qui s’épanouit, se réalise dans . . quand il réalise les objectifs de l’entreprise, l’augmentation du profit. Et donc, là effectivement, ce dispositif de projeter sur le visage de la comédienne au marqueur rouge, de lui refaire un visage, une espèce de masque de clown, de smiley sanguinolent, ça raconte bien que c’est de l’extérieur qui vient se coller sur le visage en faisant croire que c’est son visage à elle. mais personne n’est dupe et on voit bien que dans cette impression-là, ce qui se joue c’est une destruction de la figure. Son individu à elle est anéanti par cette violence, pénétration de force de la contrainte extérieure visant à lui faire croire que c’est une contrainte qui viendrait de l’intérieur.


mercredi 28 janvier 2015

MA BICHE

"Un paysan dans ton assiette,
te voilà bien dans tes baskets"

Voici une nouvelle adresse dans notre carnet des bonnes tables sympathiques
 où l'on se sent comme chez soi !



http://www.mabiche-restaurant.com/


mardi 27 janvier 2015

« Parce que c'était lui ; parce que c'était moi. »

Montaigne, Essais

Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel, qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui ; parce que c'était moi. »

Il y a au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms.



lundi 26 janvier 2015

Me, myself and I

Celui-ci n'existe pas ...
... mais il m'a permis de découvrir celle-là ...


dimanche 25 janvier 2015

Heureuse !


Si tu savais, mon ami, à quel point tu enrichis ma vie ...
toutes les perspectives que tu lui donnes ... 

J'avais une jolie vie maintenant elle est belle ...
je me sens comblée, complète ...
Je ne ressens plus de manque, de vide, de peur... 

Je suis juste HEUREUSE...



samedi 24 janvier 2015

Printemps ...

Un peu de printemps dans ma cuisine ...
Patience ;-)

vendredi 23 janvier 2015

Patience ...

Tentative de définition
La patience serait la soeur cadette de la vertu de persévérance dont nous reparlerons, un autre jour. Elle permet de supporter dans le calme de l'esprit et du corps les désagréments et les malheurs de la vie. Elle accepte sereinement ce qui ne peut, dans l'immédiat, être changé. Les vibrionnants la confondent à tort avec la résignation et la passivité.
patience chatQualité discrète et humble, parfois même héroïque (voir le film tire-larmes Hatchi de Lasse Hallström, 2010), on la dit souvent plus efficace que la force. « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage », dit une dosette de moraline signée Jean de La Fontaine. Non seulement supporte-t-elle les résistances dans un esprit paisible, mieux: elle affermit, de surcroît, le caractère de qui la pratique.
Active à sa manière, elle obtient le résultat désiré et parvient à ses fins en «donnant du temps au temps», disait un célèbre président français, en faisant confiance à la durée. C’est bien connu : «La patience énerve les impatients.» Ces derniers ignorent son antidote : «Tout vient à point à qui sait attendre.»

Une vertu démodée ?
Plus facile à dire qu’à faire dans un monde où règne la logique acquisitive de la société consumériste — «Toujours plus et plus vite» — où ses quidams, ses serials buyers, ses fashionistas dégainent leur carte de crédit plus vite que leur ombre et leur capacité de rembourser. Incapables de prendre leur mal d’acheter en patience, ils faillissent moralement, puis font financièrement faillite. Ont-ils seulement entendu parler de «simplicité volontaire», cette forme de sobriété patiente face aux irrassasiables désirs de possession des «choses» (Georges Perec) ?
patience méditationEn quête frénétique de leur satisfaction personnelle et immédiate, envers et contre tous, l'égocentrique et l'impulsif l'ignorent ou ne peuvent, à l’évidence, la pratiquer. Phénomène prévisible, ceux qui en sont dépourvus deviennent irritables et irritants, en pure perte d'ailleurs, pour eux-mêmes d’abord, et pour les autres – ce qui est pire. Leur compulsion dangereuse les fait agir avec précipitation, leur fait manquer de prudence et, comble de l'absurde, ne modifie en rien le cours des choses, risquant même de l'aggraver. « Perdre patience », c'est se perdre. Patienter, c'est gagner en se dominant.
La patience, vertu démodée, voire obsolète ? Car trop «inactuelle», dirait Nietzsche ?
Serge Provost, professeur de philosophie  

jeudi 22 janvier 2015

Magie

"affirmer le collectif, la prouesse, l’écoute et la confiance des corps comme un acte de résistance joyeux et poétique."



IL N'EST PAS ENCORE MINUIT
Quoi de plus naturel que de repartir sur une aventure collective.
On a déjà le moule, on y change les ingrédients, mais la nature reste la même, l'envie intacte.
Il s'agit en fait de voir s'il est encore possible de trouver du sable dans le désert, d'explorer ensemble les pistes acrobatiques et de se perdre sur les chemins qui ne mènent pas à Rome.
Il s'agit surtout de faire ce que l'on aime; faire atterrir de grands oiseaux aux envergures de concordes sur des aéroplanes boisés.
Porter à bras-le-corps ce qui nous unis, la magie du faire ensemble...
Cette joie n'est pas essoufflée, ni les corps éreintés, la fête bat son plein.
Minuit approche...
C'est bientôt l'heure.

http://ciexy.com/telecharger/INEPEM-dossier.pdf

“Chacun a sa place comme un postulat,
chacun trouve sa place son endroit juste au sein du collectif,
chacun prend sa place il ne suffit pas de la trouver, encore faut-il la prendre”

Encore une histoire de place ;-)

mercredi 21 janvier 2015

Moonfleet


Il y a toujours du brouillard à Moonfleet ...



mardi 20 janvier 2015

Médusé ou ... perplexe ?



Expression française définissant une personne à l'état d'extrême stupéfaction ou qui a peur.
Synonymes : abasourdi, estomaqué, stupéfait, ahuri, interdit, stupéfié, ébahi, interloqué, suffoqué, époustouflé, pétrifié



Qui ne sait quel parti prendre ou quel jugement former.
Synonymes : embarrassé, incertain, indécis, irrésolu


lundi 19 janvier 2015

Ce fait que cet ami est votre ami...


"Je prendrai, dans les yeux d'un ami, ce qu'il a de plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi.

Qu'on ne voit que deux ou trois fois durant toute une vie et qui fait que cet ami est votre ami...
"

(Jacques Brel)



dimanche 18 janvier 2015

Offertoire

Je concluerai une alliance avec toi,
Tu as du prix à mes yeux.
Je t´aime tel que tu es,
J´ai soif de toi,
J´ai soif de ton amour.
Je concluerai une alliance avec toi,
Viens à moi,
J´ai soif de toi.

Jour et nuit je me tiens à la porte, et je frappe,
Jour et nuit, silencieux invisible,
Même quand tu ne m´écoutes pas, je suis là,
Même quand tu doutes je viens à toi.
Ne crains pas, ne crains pas,
Je te connais, j´ai soif de toi !



J’ai découvert ce chant à la messe ce matin, je ne l’avais jamais entendu … J’ai souri car ce sont plutôt des paroles qu’on adresse à son amoureux ou à un ami spécial ;-)


samedi 17 janvier 2015

vendredi 16 janvier 2015

Mes cocoonings


Friendship cocooning
‎Une soirée complice avec son ami-om 
... 
s'abandonner tout contre lui avec confiance ...
entendre sa voix confier des secrets ...











Lover cocooning
Nuit... contact... déclic... chut ;-)










Home Cocooning

‎Famille
+plateau repas
+tous serrés les uns contre les autres
+séance ciné sur le canapé


Self cocooning
Des dizaines de possibilités... 
la plus sage et la moins chère quand je suis seule à la maison :
 m'allonger sur mon lit en travers, 
fermer les yeux et écouter le silence de la maison

jeudi 15 janvier 2015

mercredi 14 janvier 2015

Thème de la semaine ;-)


J'ai découvert la fable de Florian Le vacher et le garde-chasse : 
Colin part à la chasse pour remplacer un garde-chasse fatigué, il lui confie la garde des vaches, mais au retour, le bilan est désastreux :   le garde-chasse s'est endormi, son chien a été blessé  par Colin et les vaches se sont envolées.
Moralité : chacun son métier, les vaches seront bien gardées ! ... Etrange écho de nos échanges récents ...

mardi 13 janvier 2015

lundi 12 janvier 2015

Délices de la lecture

Délices de la lecture - VAL
"J'exprime l'évasion de l'esprit par la lecture, le bonheur du voyage par l'esprit, l'ouverture tranquille sur le monde derrière des pages"


dimanche 11 janvier 2015

Misanthrope

Molière, Le Misanthrope


Philinte
  Vous voulez un grand mal à la nature humaine !

Alceste
   Oui, j' ai conçu pour elle une effroyable haine.

Philinte
   Tous les pauvres mortels, sans nulle exception,
seront enveloppés dans cette aversion ?
Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes...

Alceste
   Non : elle est générale, et je hais tous les hommes :
les uns, parce qu' ils sont méchants et malfaisants,
et les autres, pour être aux méchants complaisants,
et n' avoir pas pour eux ces haines vigoureuses
que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
De cette complaisance on voit l' injuste excès
pour le franc scélérat avec qui j' ai procès :
au travers de son masque on voit à plein le traître ;
partout il est connu pour tout ce qu' il peut être ;
et ses roulements d' yeux et son ton radouci
n' imposent qu' à des gens qui ne sont point d' ici.
On sait que ce pied plat, digne qu' on le confonde,
par de sales emplois s' est poussé dans le monde,
et que par eux son sort de splendeur revêtu
fait gronder le mérite et rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu' en tous lieux on lui donne,
son misérable honneur ne voit pour lui personne ;
nommez-le fourbe, infâme et scélérat maudit,
tout le monde en convient, et nul n' y contredit.
Cependant sa grimace est partout bienvenue :
on l' accueille, on lui rit, partout il s' insinue ;
et s' il est, par la brigue, un rang à disputer,
sur le plus honnête homme on le voit l' emporter.
Têtebleu ! Ce me sont de mortelles blessures,
de voir qu' avec le vice on garde des mesures ;
et parfois il me prend des mouvements soudains
de fuir dans un désert l' approche des humains.

Philinte
   Mon Dieu, des moeurs du temps mettons-nous moins en peine,
et faisons un peu grâce à la nature humaine ;
ne l' examinons point dans la grande rigueur,
et voyons ses défauts avec quelque douceur.
Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ;
à force de sagesse, on peut être blâmable ;
la parfaite raison fuit toute extrémité,
et veut que l' on soit sage avec sobriété.
Cette grande roideur des vertus des vieux âges
heurte trop notre siècle et les communs usages ;
elle veut aux mortels trop de perfection :
il faut fléchir au temps sans obstination ;
et c' est une folie à nulle autre seconde
de vouloir se mêler de corriger le monde.
J' observe, comme vous, cent choses tous les jours,
qui pourroient mieux aller, prenant un autre cours ;
mais quoi qu' à chaque pas je puisse voir paroître,
en courroux, comme vous, on ne me voit point être ;
je prends tout doucement les hommes comme ils sont,
j' accoutume mon âme à souffrir ce qu' ils font ;
et je crois qu' à la cour, de même qu' à la ville,
mon flegme est philosophe autant que votre bile.

Une nouvelle représentation de cette pièce à la comédie française avec une mise en scène sobre et des acteurs jeunes et fougueux ... un régal ... cette fois-ci, j'ai l'impression de vraiment comprendre le texte et je l'apprécie particulièrement ... une affaire de disposition d'esprit ... ce n'est plus la même pièce que l'an dernier qui m'inspire un trouble misanthrope ... cette année, je me sens davantage Philinte qu'Alceste !